samedi 31 janvier 2009

Cruel destin.

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Qu'il est cruel ce destin
Qui à la mère enlève
Ses enfants,son seul bien.
Chaque jour qui s'achève
Vient lui crier combien
La justice prélève
Comme ça lui convient.
A la mère qui s'élève
Contre ce " droit à rien "
Et ceux qui font la grève
Et du mal et du bien
Je lui dis que la trêve
Ce n'est pas pour demain
Et je lève mon glaive
Pour d'autres lendemains ;
Pour de plus jolis rêves
Amie voici ma main ...


Jocelyne

Réponse à Isa ( pour "Europe, rue des tribunaux" )
la Grèce, partiale, ayant statué pour que ses enfants restent dans le pays où ils vivaient au moment des faits, bien qu'ayant la nationalité française. Ceci sans aucun égard pour,et au détriment de, la mère, victime des manipulations de son "ex" mari.
La justice européenne n'est pas pour demain, courage Isa ...! ...

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2 commentaires:

  1. Europe, rue des tribunaux (Echanson alias Isabelle )

    On m'a déjà tout fait,
    Ne sonnez pas l'alarme
    Seul, le glas peut sonner:

    Evitons le vacarme!
    Car debout, je survis,
    Abandonnée des lois...
    Me reste le mépris
    Pour les menteurs sans foi!
    On m'a déjà tout pris
    Je ne suis plus que larmes:
    De quoi sert si je crie?
    Mon coeur est ma seule arme!
    Et ils l'ont torturé
    Et le torturent encore
    Pour avoir refusé
    Qu'un mari me dévore ...
    Mais que dis-je? Un mari
    Dont je serais l'objet,
    Qui aurait avec lui
    Tous les droits d'écraser?
    Oh! Ils m'ont torturée
    Et me torturent encore
    D'oser me révolter,
    Dénonçant le retors!
    Par leurs regards sévères
    De juges incapables
    D'entendre mon enfer
    D'éloigner le coupable!
    Je leur aurais tout dit
    Si ma place de femme
    Comptait dans des esprits
    Indemnes de l'Infâme!
    Mais ils m'ont torturée
    Et me torturent encore
    Ce que j'ai enduré
    Fait pleurer quelques morts:
    Beau-père empoisonné
    Par bien perverse Dame,
    Puis mon père insulté
    Par les fils de l'infâme
    Et tout est consigné
    Mais preuve ne devient
    Que pour des Juges nés
    Du côté des Humains!
    On m'a déjà tout pris
    Et je n'ai plus de larmes.
    De quoi sert si j'écris,
    Si je sonne l'alarme?
    Oh! Ces cérémonies
    Et vraies superstitions!
    Quand les Lois ont failli,
    Je dois l'expiation?
    Pour l'épouse salie
    Qui osa dénoncer
    Des conditions de vie
    Qu'on ne peut accepter,
    Qui ramènent l'Hiver
    Dans l'Europe qui se fait,
    Qui ramènent la mère
    Au rang de seul objet
    Qui donne et qui sourit
    Puis se dévoue en vain
    Dix ans à ses petits...

    Volait-elle son pain ?

    Eh non! Elle le gagnait,
    Mais ce n'est pas assez!
    On les lui a enlevés
    Et il dit qu'il a faim,
    Qu'elle doit encore payer
    Sinon, il les lui tue!
    Et les juges d'ignorer
    Les preuves et les abus
    Invoquant procédures
    Et autres ignorances,
    Lézardant tous les murs
    Ruinés d'omnipotences ...
    Pour l'esclave révoltée
    La peine, certes , est connue:
    Sera donc crucifiée!
    Oh, la droiture est nue!
    Il ment donc sans vergogne,
    Il oublie tout le vrai,
    Et sa fureur me cogne:
    Me voilà diffamée...
    On m'empêche de prouver,
    On ignore ma parole
    On m'a déjà jugée:
    Il m'a présentée folle...
    Mais où est la Justice ?
    Où sont les Lois de fer
    Qui répriment le Vice
    Et dont ils sont si fiers?
    On m'a déjà tout pris ,
    Et je n'ai plus de larmes
    Mais debout je survis:
    Mon coeur est ma seule arme


    Poeme publié Hier à 12:31 sur "jepoème"

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  2. commentaire d'Echanson sur "je poème"

    Réponse à Echanson pour son poème "Europe,rue des tribunaux"

    Echanson

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    Inscription: 2007-11-14

    Oh! Ta main , Amie au Coeur resplendissant, je la saisis encore,
    avec la plus profonde émotion et la plus vraie gratitude!!!
    ...De même que je reçois ton poème en plein coeur,
    ce poème dont chaque mot me donne un peu de force, pour vivre un peu plus loin et espérer tenir , pour l'amour de mes enfants, jusqu'à la fin de cette mise à mort depuis des années toujours recommencée...

    Merci, Amie Papaye, du fond de mon âme de mère!

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