A petits pas serrés,
Il avance lentement,
Avec prudence.
Sur sa canne penché,
les épaules voutées,
Il songe aux temps d’avant
Muré dans son silence.
Sur sa canne penché,
Les petits pas glissés
Soulignent qu’il est temps,
Qu’est vaine l’existence.
Sur sa canne penché,
Un soir s’en est allé
Au lit et en dormant,
S’est éteint en silence…
Une canne posée,
Là, tout prés de l’entrée,
Nous rappelle à présent
Qu’elle est triste l’Absence…
Jocelyne
PAPI (1er jet)
Sur sa canne penché,
Sur sa canne penché,
Sur sa canne penché,