samedi 31 janvier 2009

Mes yeux

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Mes yeux ont la couleur
Que leur donne mon coeur,
Souvent ils sont douceur
Mais peuvent être moqueurs.

Ce sont les plus mignons,
Ils sont tous deux marrons ;
On les dit de cochons
Pour la même raison.

Il m'arrive parfois,
Lors d'un petit émoi,
De cueillir sur mon doigt
Une larme de joie ;

Mais quand c'est de douleur,
Alors là c'est l'horreur,
Ils n'ont plus de couleur
Sont noyés dans les pleurs.


Jocelyne


*

Le lion pleure ce soir ...

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*****




Le lion pleure ce soir,
Il n'a pas eu sa proie.
De rage en désespoir
Rugit de désarroi.

Depuis longtemps déjà
Il pistait la gazelle ;
Elle était aux abois,
Il n'eut pas raison d'elle.

Se nourrit en mémoire,
Souvenirs avariés,
Des lambeaux d'une histoire
Dont il s'était vanté.

Reprenant le refrain
De chasse et d'abandon,
Auprès de tous les siens
S'invente des raisons.

De la gazelle, enfin,
Dit qu'il n'a point voulu,
N'étant pas assez bien
Pour son ventre repu.

Dans la savane au loin
Résonnent les tam-tam,
Et le lion dans son coin
Fait un joli ramdam.



Jocelyne


*

Si longue soit la route...

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Si longue soit la route
Je t'en fais le serment
Surtout n'aie aucun doute
Il est venu le temps

Où bravant les obstacles
Je serai près de toi
En ce jour de miracle
L'amour seul fera loi

Bercés par des je t'aime
Trop longtemps contenus
Ce tout petit poème
N'est qu'un pâle menu

Face à tous les délices
Que veut t'offrir mon coeur
Je serai ta complice
Pour une vie bonheur

Tu es mon Valentin
Je suis ta Valentine
Reçois ce petit rien
Si tellement infime

Qui ne dira jamais
Assez fort que je t'aime
Mais pour toi tu le sais
Mon plus joli poème.


Jocelyne (poème écrit pour Ingrid- Didou 5221 de "je poème")



*

Si j’étais…

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Si j’étais une fée,
J’exaucerais vos souhaits.
Hélas, je ne peux pas
Car je ne suis que moi,
Alors je fais des vœux :
Que vous soyez heureux
Et que l’année nouvelle,
Pour vous, soit la plus belle.


Jocelyne


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Naître c'est ...

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Naître, c'est:

Choisir de faire un beau voyage,

Plein de mystères et d'imprévus

Et puis savoir se montrer sage

En avançant vers l'inconnu.


C'est décider de son destin,

Prendre la bonne décision,

Ne pas se tromper de chemin

Quelle qu'ait été l'orientation.


Se dire au bout de l'expérience

Que la vie vaut d'être vécue
,
Et en tirant sa révérence

Retourner d'où on est venu.


Sans oublier de remercier

Celui qui permit le voyage,

Pour voir son âme remonter

Beaucoup plus haut que les nuages
.



Jocelyne
( en réponse à Chibani )




****** (Avatar de Chibani sur je poème)

"La pensée de Joane Chibani"

Rappel, elle n'a pas encore 6 ans 1/2.

"Pourquoi on nait puisque c'est pour mourir !"

Il y a une demi-heure qu'elle me l'a demandé,
La pensée est profonde, je n'ai su répliquer,
Que par des broutilles, de vils amusements,
Je vous la soumets, j'attends votre sentiment.

Chibani

PS. Je n'ai pas changé un mot, c'est du texto.

*

Scoop ...

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***


Ils jouent avec les mots,
Amenant le propos
Enrobé de mystère,
pourtant élémentaire.

Petits regards complices,
Sourires en esquisse,
Et des éclats de joie
Qui soulignent l'émoi.

Ils avancent confiants,
Annonçant en riant
Qu'ils sont vraiment heureux
Et ne seront plus deux.

Dans juste un peu de temps
Ils vont être parents ;
Doux moment d'euphorie
Où tout le monde rit.

Et sautent les bouchons :
" Champagne Pérignon " ... !
Ne reste qu'à trouver
Un prénom pour bébé.


Jocelyne


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L'avenir du devenir ...

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***

Les Hommes ne savent pas
Penser plus loin que Soi.
Les Hommes ne savent pas
Qu'après il y a Toi.

Enfant de l'avenir,
Du Monde en devenir
Que l'on voudrait chérir
Et que l'on voit mourir ;

Enfant, dis leur combien
Ce Monde aussi est Tien,
Enfant, dis leur enfin,
Que, Tous, vous aurez faim;

Que pour un bon partage
Il faut dans l'héritage
Une somme de courage
Et savoir être sage.

Protéger la planète,
Savoir se mettre en quête
De tout ce qui se prête
A l'avenir de l' Être.
Jocelyne


*

J'ai entendu le cri des poissons...

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***



J'ai entendu le cri des poissons,
Dans le bocal ils tournaient en rond
Et dans leurs bulles que d'émotion
A l'arrivée de leur collation.
Ils avaient faim et faisaient des bonds.

J'ai vu pleurer de joie mes poissons,
Et de leur larmes une inondation ;
L'aquarium débordait, non de non ... !
J'ai entendu le cri des poissons,
Puis me suis réveillée pour de bon ...


Jocelyne

*

la faim justifie les moyen...

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S'avancent vers ma main
Et me baisent les doigts,

La caressent si bien
Qu'ils me mettent en émoi.

Ainsi chaque matin
A ce rituel j'ai droit ;

Ils sont un peu mutins
Ça m'amuse je crois.

Mes poissons sont malins
Et sitôt qu'ils me voient

Me disent qu'ils ont faim
A leur façon voilà ...




Jocelyne


*

Mirabel

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Mirabel... (chez Minou Parente été 2008)


C'est comme " il était une fois "
Une allée traversant le bois ;
Dans la clairière, tout au fond,
Une belle et grande maison,
Imposante et majestueuse,
A l'âme ouverte et chaleureuse.

Dans l'ombre des arbres sans âge
Une invite à l'imaginaire,
Des fourrés aux secrets passages
Au fond desquels une tanière
Où la petite fille sage
S'en vient rêver à sa manière.
Et puis les animaux sauvages
Lorsque décline la lumière,
Auront laissé pour seul message
Des empreintes dans la poussière

Une mare ajoute au tableau,
Sur la berge un petit bateau.
Une onde douce et florissante
Que la nature envahissante
A enrichie de mille fleurs
Qui viennent gêner le rameur.
Dans un enclos vit le fleuron,
C'est Pompon le petit ânon,
Accompagné d'une biquette
Et sans oublier Pomponnette

C'est comme " il était une fois "
Une allée traversant le bois.
Tout ici semble être douceur
L'hôtesse en y mettant son coeur
A su garder le merveilleux
C'est Elle la fée de ces lieux.


Jocelyne


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Souvenir pour un duo ... (Papaye:Alain24...sur "Je poème")

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(Alain 24)


Une case créole, au bout d’un blanc chemin,
Placée sur un piton (1), pas loin de l ‘océan,
Allée de cocotiers et de bougainvilliers,
Des volets à bascule, bardeaux en tamarin.
Un bassin dans la cour bordé de pierres piquées (2)
Recouvertes de mousse, fougères et orchidées
Arrosées d’un jet d’eau, un éden apaisant,
A l’ombre des bambous et des frangipaniers.
Assis sous la varangue (3), je médite et je bois
Un verre d’eau de coco et un jus d’ananas.
Senteurs de patchouli et fleur de seringa
Grâce du colibri, beauté du pendula,
Ondule le plan d’eau, s’ébroue un beau martin (4)
Je sors de ma torpeur et ce rêve prend fin. (Alain)

Oui, j'ai dans mon salon un peu de ce pays,
Fauteuils en tamarin (5) que je trouve jolis ;
De cannage et volutes ils ont un air d'antan
Et dès que je m'assois j'entends le bruit du vent.
Ma mémoire s'éveille au grès des souvenirs
Et les images émergent au milieu des soupirs.
Sur la jolie console, en tamarin aussi,
Le Saint Géran (5) m'évoque et Paul et Virginie.
Au bord de l'océan dans le ciel radieux,
Les ailes ouvertes en grand plane le paille en queue,
Survolant la falaise où les vagues en furie
Écument et se fracassent sur les grands rochers gris.(Papaye)


Merci à Papaye de m’avoir inspiré en m’envoyant ses rimes.
De très beaux souvenirs qu’ elle a évoqué avec un grand talent.

Jocelyne alias Papaye

1- Une colline - un mont
2- Pierres volcaniques
3- Véranda
4- Oiseau noir ressemblant à un mainate, en moins gros.5- arbre de l' Ile de la Réunion6- Nom du bateau sur lequel Virginie ("Paul et Virginie" de Bernardin de Saint-Pierre) fit naufrage
Poème publié 16 Oct 2007 à 16:46 sur "Je poème"



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Dieu et les Hommes.

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Les Hommes ne sont qu'hommes
Et sont donc imparfaits,
Si Dieu nous a fait libres
C'est donc que nous le sommes ;
Assumons en les faits.


Arrêtons les diatribes
 
Devant si bel axiome 
Puis faisons le souhait
Que chaque Être qui vibre
Soit digne d'être un Homme


Et TOUT sera parfait ...

Jocelyne


*

Bonjour

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Lentement le soleil s'est levé ce matin,
Émergeant des nuages il s'étire sans fin,
Caresse l'horizon d'un regard bienveillant,
Étalant ses rayons de plus en plus brillants.
La nature s'habille de couleurs et les bruits,
C'est la vie qui pétille, au loin le soleil luit ...

Déjà voici l'automne et ses matins brumeux,
Et l'astre s'abandonne, il traîne un petit peu.
De son lit cotonneux il sort beaucoup plus tard
Prêtant à la saison un tout autre regard.
Les oiseaux dans le ciel se mettent en formation,
S'en vont à tire-d'ailes quérir d'autres moissons...

La nature transie semble comme endormie,
Le froid a tout saisi, dehors plus un seul bruit,
Et dans un ciel diaphane, les fumées,
Comme un expire, s'élèvent des cheminées,
Montent et se fondent et se noient dans les nues.
Tout au loin l'horizon ne se distingue plus.


Jocelyne


*

Le pinson

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Sur la branche posé l'oiseau lissait ses plumes ;
De son bec, vivement, les soignait jusqu'au bout.
Dans la lumière blanche, et tout auréolé de brume,
Consciencieusement, s'activait comme un fou.

Les bourgeons sur les feuilles annonçaient le printemps
Et le soleil naissant dessinait l'horizon,
Puis un bruissement d'ailes apporté par le vent
Fit s'envoler plus loin joli petit pinson.


Jocelyne


*

Feuille d'automne...

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Le vent en sa caresse
Fait à la feuille la promesse
De la poser avec délicatesse
Sur le sol qui se laisse,
Pour les jours à venir,
Doucement revêtir
De tous les souvenirs
Qui sur lui viennent mourir.

L'automne est là, l'hiver arrive,
Les feuilles volent à la dérive
Et habillent la saison
De la plus jolie des façons,
En l'allumant de mille feux
Qui viennent éblouir les yeux,
Et la nature qui nous entoure
Se pare de ses plus beaux atours.


Jocelyne


*

Alors

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Quand ton regard croisa le mien,
J’ai su que ce n’était pas rien ;
Bien plus fort qu’,une simple histoire,
Ça resterait dans ma mémoire.

Avec des yeux pleins de douceur
Tu avais caressé mon cœur,
Et de ta voix, tout doucement
M’avais émue profondément.

Je rêvais de tes bras,
J'étais si loin de toi
Mais si proche à la fois
En écoutant ta voix.

La maladie et la distance
Ont rajouté à ton absence ;
Avec des écueils si nombreux
Nous ne pouvions pas être heureux.

Je me suis faite une raison :
Le moment n’était pas le bon
Mais tu resteras dans mon cœur,
Inscrit à la place d’honneur,
Puis au bout de mon avenir,
Mon plus merveilleux souvenir…



Jocelyne


*

Aimer plus que s'aimer...

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Ne reste pas toi-même,
Fais un petit effort
Car tu vois, quand on aime,
Y' a pas rien que le corps.
De là vient le problème :
Aimer ou bien s'aimer,
Mais quand on dit " je t'aime "
Il faut bien assumer ;
Alors, fais sur toi même
Un tout petit effort
A celle que tu aimes
Montre le lui encore ;
Pense qu'en ce domaine
L'amour est le plus fort
A condition quand même
D'aimer l'autre d'abord...


Jocelyne


*

Etat des lieux (mes chers locataires)

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Le portail non automatique
Restait ouvert en permanence.
Ce n'est qu'un fait anecdotique
Qui peut avoir son importance.

Le jardin lui est bien trop grand,
Demande beaucoup d'entretien,
S'en occuper n'est pas marrant
Surtout quand ce n'est pas le sien.

Devant, n'ouvraient pas les volets,
N'avaient que le jour pour dormir.
Derrière, jamais ne les fermaient
Donc pas besoin de les ouvrir.

Aération belle inconnue,
La " VMC" fut condamnée
Car ils avaient tous convenu
Qu'il fallait économiser.

Dans le salon fut installé
Une salle de gymnastique,
Et sur le sol les beaux agrès
Ont laissé des traces critiques.

Dans les chambres bien dessinée,
Et souillant les tapisseries,
La place qu'avaient occupées
Les têtes au milieu du lit.

Les sanitaires ont bien souffert
Les éléments sont abîmés,
La décoration à refaire,
Sans doute qu'ils n'ont pas aimé .

La cuisine est auréolée
De traces et belles coulures.
Le cellier est tout inondé,
Sur les murs le moisi perdure.

Sur la terrasse ils ont cassé
Les carreaux près de la bordure,
Et ils semblaient tout étonnés
Devant notre déconfiture.

Ce fut un constat évident
Il faudrait retrousser ses manches.
Des locataires négligents
Vraiment ça n'était pas de chance.

La collocation c'est fini,
Quatre garçons c'était risqué
Bien que l' agence nous ait dit :
-" Votre loyer est assuré ! "



Jocelyne


*

Parce que, tout simplement...

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Je n' aime pas qu'on attaque
Sciemment une personne,
Et que les mots se plaquent
Comme gifles se donnent.

Non je n'aime pas les gens
Qui se montrent méchants,
Qui aiment les histoires
Et se vautrent dedans.

Parler pour ne rien dire,
Se prendre pour le vent,
Souffler que pour médire
Dans la plupart du temps.

Je n'aime pas les gens
Qui se montrent méchants
Et je préfère croire
Qu'ils ne l' sont pas vraiment.


Jocelyne


*

La concierge de mon quartier ...

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C'est la concierge du secteur
Qui rêvait d'être un jour facteur.
N'ayant pas de lettre à poster,
C'est les ragots qu'elle colportait.

Chacun s'était fait à chose.
Il fallait vraiment qu'elle s'impose
Et elle savait assaisonner
Les nouvelles dans son quartier.

Untel avait donc dit ceci,
Mais si, mais si, c'est garanti !
Assurément vous pouvez croire
Et vous pouvez même aller voir !

Elle savait enrober les choses
Et employait bien belle prose ;
Ça ne manquait pas de piquants,
Elle avait un sacré mordant.

Mais en fait ce qui désolait
Ceux qui très bien la connaissait,
C'était de savoir justement
Qu'elle avait besoin d'eux, vraiment.

Elle n'aurait pas pu exister
Sans un seul jour les oublier,
Ils lui étaient indispensables
Et trouvaient ça très discutable.

Rien n'obligeait à s'en soucier
Mais elle savait tant s'imposer
Qu'il fallait bien de temps en temps
La remettre un peu dans le rang.

C'est la concierge du secteur
Qui rêvait d'être un jour facteur.
Ceci n'est rien moins qu'une histoire,
Mais dans le fond, allez savoir... ?



Jocelyne


*

A Souricette

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Souricette mignonnette,
On te regarde passer,
U
n mot une pirouette
Retiennent notre pensée.
Invitant à une quête,
Charmante et attentionnée,
Elle est douce ta requête,
Tu demandes l'amitié.
Tout gentiment tu te prêtes
Et tu viens à nous charmer.

Jocelyne (acrostiche pour une petite poétesse de "je poème")


*

Rêve évanoui...

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Il eut mieux valu qu'il ravalât son envie
De venir se lover dans les bras de Sylvie
Que de se lever et dévaler à vélo le vallon
Sans savoir si elle en serait ravie ou non.
Il aurait évité la vision
De se voir évincé par Yvon
Et devoir ainsi remonter le vallon
Sans autre forme d'évasion.



Jocelyne


*

Le défi à deux mots avec "archevèque" et "gigolo"

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...


Un archevêque en confesse
Entendait un gigolo
Avouant grande faiblesse,
Celle d'aimer les vieux tableaux.

L'archevêque de conclure
Que péché il y a bien,
Et que pour la forfaiture
Gigolo s'attache au(x) bien(s)


Tout est dans l'art ...



Jocelyne


*

Proposition de loi.

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***


Et si nos politiques
Acceptaient quelques temps,
Sans être polémique,
De vivre rudement.

Si dans leur formation
Pouvaient bénéficier,
Bien loin de leurs millions,
Du "smic" des salariés.

Loger petitement
Et apprendre à gérer,
Compter tout simplement
Et toujours se priver.

En stage pour cinq ans,
Un simple quinquennat,
Ils deviendraient conscients
Des vies des gens d'en bas.

Alors nos politiques
Voteraient sûrement,
Avec une autre optique
Les lois au parlement.


Jocelyne


*

LUI...

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Il a des manières
Qui souvent exaspèrent,
Comme cette façon
De donner des leçons.
Il a un avis sur tout
Et s'impose partout.
Parle haut, qu'on l'entende,
Et ne peut se méprendre.
Il est la science infuse,
Jamais ne se récuse.
Il s'aime et le fait savoir,
Impose son bon vouloir.
En mille je vous le donne :
C'est LUI-MÊME en personne !


Jocelyne


*

Le donneur de leçons ( poème acrostiche)

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L e verbe haut, il sait parler
E t a même de la prestance ;

D it des choses non vérifiées
,
O se donner des références ;
N e supporte pas d'être hué,

N i contrarié en l' occurrence

E t si jamais vous lui faisiez

U ne fois une remontrance
,
R enoncez vite et oubliez.

D e vouloir prouver l'évidence

E n vain vous vous fatigueriez
.

L ui seul connaît ce qu'il avance

E t il maîtrise le sujet

C 'est tout au moins ce que lui pense
,
O n acquiesce ou bien on se tait.
N e reste que l'indifférence,

S avoir se taire et s'effacer.



Jocelyne


*

Voyage hors du temps ...

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L'instant de doute et de question
Sur ce visage en horizon
Qui s'impose et qui se rapproche
Si lointain et aussi si proche.

L'instant de surprise marquée
Par la présence identifiée
Qui se voit, ne reconnaît pas
Les traits de ce visage en bas.

L'instant de peur d'appréhension,
Comment se peut cette illusion
Et cette image qui s'éloigne,
Et cette angoisse qui empoigne ... ?

L'instant cruel de solitude
Qui fait face à l'incertitude
De voir le monde basculer
Pour soudain ne plus exister.

Le temps se meurt n'existe plus,
Il n'est soudain qu'une invention,
Les minutes ne comptent plus
Et seule s'imprime l'émotion.

L'existence devient infime,
Il n'y a plus le moi intime,
L'immensité a englouti
la particule de la vie.

Et dans le rien où tout se perd,
Un loin, très loin petit repère,
Une lueur, douce lumière,
Un appel juste à la prière.

Il y a , il existe , au delà de là,
Au delà de ce qui parait ici bas,
Un rayonnement vrai
Qui se nourrit de ce qui est.

Le temps alors de revenir,
Le temps enfin de définir
Le message qui est donné :
La vie, elle est aussi après.


Jocelyne


*

Prémonitions...

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Un avion qui se crache,
Des fumées qui s’échappent.
Derrière ses mains elle se cache
Des images qui frappent,
Et puis ce sont les voix
Qui montent et qui s’imposent.
Une angoisse, elle a froid.
Ouvrir les yeux elle n’ose.

Autour, l’affolement.
Elle voudrait être ailleurs ;
Ces cris, ces hurlements
Et puis cette frayeur.
Mais qui sont tous ces gens,
Elle ne connaît personne,
Elle est venue comment ?
Et tous ces cris résonnent.

Puis, c’est une voix douce
Qui lui dit: " tu vas bien ? "
Ce qu’elle a eu la frousse.
Au fond ce n’était rien,
Elle remonte les draps
Et puis se pelotonne,
Se serre dans les bras,
Ce n'était rien qu'un somme…

Plus tard, dans les journaux,
Elle lira la nouvelle ;
Non ce n’était pas faux,
Il a perdu ses ailes
Et depuis, elle le sait,
Les images en elle,
Quand elles sont trop marquées,
Deviennent bien réelles .



Jocelyne


En 1980, François Malet disparaît tragiquement aux commandes de son avion au cours d'une séance d'acrobatie aérienne.


*

LA ...MI ... DO... RE...

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Orchestre Alain Michel
                                        











Il danse avec ses doigts sur son clavier l'artiste
Et les notes gaiement s'élancent vers la piste ;
S'envolent et caracolent, invitent les danseurs
Qui pris dans la mouvance s'élancent avec coeur.
Un archer violon, d' une corde sensible,
Ajoute à l'émotion tout ce qu'il est possible
Et le chanteur entonne, d'une voix qui résonne,
Les mots qui vont toucher et que les gens fredonnent.
Le batteur, en mesure, assure le tempo.
La guitare murmure, elle parle à demi mot.
Les cuivres à leur tour se réveillent, s'imposent,
Dans la tonalité qui assure et qui ose.
Avec dextérité comme ferait un pianiste,
Il est un peu sculpteur notre accordéoniste,
Il dessine les notes avec ses musiciens
Et de nos thé-dansants ce sont les magiciens ...

Jocelyne


*

A la claire fontaine

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***orchestre Alain Michel***

***(Daniel***Bernard***Leo***
Alain Michel***Alfrédo)


Les notes s’envolaient,
L’accordéon pleurait.
Elle était nostalgique

Mais belle la musique ;

Je me suis approchée
Et puis j’ai fredonné …
C’était pour son papa

Qu’il jouait ce jour là.

Il m’a confié sa peine,

Je lui ai dit la mienne.

Nous nous sommes souris

Et nous voila amis,
Amis tout simplement,

Juste pour ce moment …


Jocelyne


*

Passe-passe

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***Bernard*******Christian*******Jean-Paul ******orchestre Kazino *

Sais-tu le musicien que tu es magicien ?
Tu mets de la couleur
Jusqu’au fond de nos cœurs,
Et enfin de ta voix
Et du bout de tes doigts,
Tu chasses les soucis,
Tu adoucis la vie.
Tu vois le musicien
Que tu es magicien !

Et mes autres amis musiciens

***Toto*******Yannick********Françoise***



Jocelyne


*

Rythmique

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Un orchestre sans batteur,
C'est comme un corps sans âme :
On n'entend pas le coeurEt ça n'a aucun charme ...


Jocelyne


*

Musette…

********************



***Bernard SY***


Dans un coin de ma tête,
Un air d’accordéon
Me met le cœur en fête
Et j’entends des chansons….
Trompette et clarinette,
Guitare, bandonéon ;
J’ai comme une guinguette
Je le sais dans le fond,
Dans le fond de ma tête
Il y a des flonflons,
Et comme au bal musette,
J’entends l’accordéon …


Jocelyne


*

Musique

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***Serge Louis***


Serge à la clarinette
Quand tu joues du Bechet,
C'est un enchantement,
Un merveilleux moment ;
Et la " Petite fleur "
Se posant sur mon coeur,
Le remplit de bonheur...


Jocelyne


*

La Vie ...

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La vie est ainsi faite
Qu'à chacun elle se prête.
Pourquoi faut il attendre
Lorsqu'on voudrait la rendre ?
La vie quand elle se donne
C'est à une personne,
Alors elle est le bien
De celui qui la tient.
Qui donc pourrait juger
Même enfin abroger,
La décision ultime
D'un moment si intime ?
Plutôt que de souffrir,
Pourquoi ne pas mourir
Pour enfin restituer
Un bien aussi dénué.
Souvent dans la douleur
On n'entend plus son cœur
Et vouloir s'en aller
N'est pas ne plus aimer.


Jocelyne


*

Partir ...

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Dire adieu à ceux qu'on aime,
Abandonner tous les problèmes.
Loin de cette vie moribonde
S'en aller vers un autre monde.
Quitter ce qui a la couleur
De la souffrance et du malheur ;
Partir, ne plus vivre ici bas
Et puis rejoindre l'au delà.

Dire adieu à ceux qui nous aiment,
Oublier qu'on fait de la peine.
Ne plus jamais ouvrir les bras
Pour dire : " voyez que je suis là ".
S'imaginer les soulager
D'un poids trop longtemps partagé
Et ne pouvoir sécher les larmes
De ceux qui restent dans le drame.

Dire adieu et puis ne plus être,
Au plus profond de tous les êtres,
Qu'un cri d'horreur qui restera
Et plus jamais ne se taira.
Oublier qu'il est des bonheurs
Plus fort encore que la douleur
Et que seul Dieu peut décider
De qui enfin peut s'en aller.


Jocelyne


*

Un cri dans la nuit ...

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Un cri dans la nuit
Combien vont l'entendre ?
Un cri dans la nuit,
Qui va le comprendre?

Un cri qui s'allonge
En mots qui s'égarent,
Un cri qui nous plonge
Au delà, qui part.

Un cri dans la nuit
Se meurt sur l'écran,
Ne fait pas de bruit
Est-il encore temps ?

Et là, tout là bas,
Dans une autre vie,
Un coeur qui se meurt,
Une enfant qui crie...


Jocelyne (pour la TS de Darkiang31)


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Idées noires , pour Babybell.

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Il faut garder en mémoire
Lorsque tout parait bien noir
Que le moral est atteint
De dépression, c'est certain.

Cette maladie de l'âme
A la tristesse condamne ;
Il suffit de se soigner
Pour voir le monde changer,

Ne pas culpabiliser
Car chacun peut y passer
Mais humblement consentir
A vouloir un jour guérir.


Jocelyne ( en réponse à: "Idées morbides à fuir …. ! (clin d’œil à notre baby et à tous ceux qui se sentent attirés par … )




*