Du matin jusqu'au matin, C'était le même refrain.
Le cul collé sur la chaise,
Les yeux rivés sur l'écran,
Se voulait le plus balaise,
Dans le virtuel être grand.
Il en oubliait de vivre,
Sa chérie ne voyait plus,
Au mieux elle pouvait le suivre,
Lasse, hélas elle a rompu.
Alors il se désespère,
Ne sait plus quoi inventer.
La vie lui est étrangère,
Il ne sait plus l'aborder.
Tourne en rond et se morfond
Faisant son mea-culpa.
Elle est dure la leçon
Quand l'aimée ne revient pas.
Ainsi du soir jusqu'au soir
Il se meurt en désespoir.
Jocelyne
*
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