jeudi 31 janvier 2008

Adieux

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C’était ton papa
Mais il n’est plus là.
C’était un mari,
Un papi aussi.
C’était un ami,
Nous pensons à lui.
C’était ton papa,
Nous sommes avec toi.
C’est la maladie
Qui te l’a ravi.
C’est la maladie,
Tu te sens trahie.
C’était ton papa
Et il sera là,
Au fond de ton cœur
Avec sa douceur,
Au fond de ton cœur,
Essuyant tes pleurs.
C’était ton papa,
Nous pensons à toi,
A tous ceux qui l’aiment
Qui ont de la peine,
Qui lui disent adieu
Et sont malheureux.
C’était ton papa
Mais nous sommes là,
Partageant vos pleurs
Et votre douleur.
C’était un papa,
On pleure avec toi.


Jocelyne








Parce que j'ai aimé ce petit poème
http://www.jepoeme.com/forum/poeme-adieu/Il_faut_savoir_/411779/1.html

Il faut savoir se relever
quand les yeux
lassé de pleurer
imprime sur le coeur
un adieu

il faut avoir le courage
d'oublier
de tourner la page
quand le voyage
est terminé


labetenoire







Désespoir

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Ton cœur est trop petit
Pour contenir ta peine.
Elle s’échappe en sanglots,
De tes yeux coule à flots.

Tu sais que c’est fini
Mais voudrais qu’ il revienne,
Que c’était bien trop tôt,
Que tu sais plein de mots...

Il y a les non-dits
Et puis plein de " je t’aime "
Alors ton cœur trop gros
Laisse pleurer ses mots.

Pour ton papa parti
Et que si fort tu aimes,
Ton amour coule à flots,
Tes mots sont des sanglots.


Jocelyne


*

Elle en a mis du temps ...

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Elle en a mis du temps avant que de partir,
Sur son petit lit blanc ne voulait pas mourir.
Chérie par ses enfants qu'elle savait voir venir,
Elle retenait le temps, ne voulait pas s'enfuir,
Craignant de les peiner en délaissant la vie,
Chaque soir se battait pour gagner du sursis ;
Ignorait la douleur, n'écoutait que son coeur,
Protégeait ses enfants de la peine et des pleurs.
Heureuse de les voir lui rendre son amour,
Elle priait plein de fois de vivre encore un jour.
La vie s'en allée, la mort lui a ravie.
Il ne faut pas pleurer, elle est au paradis.
Elle en a mis du temps avant que de partir,
Elle en a mis du temps avant que de mourir ...


Jocelyne


*

Courage enfin

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Apprivoiser la mort
Et se fondre avec elle,
Laisser dormir le corps
Et se sentir des ailes.
S'endormir doucement,
Emprunter le chemin,
Partir sereinement,
Aller beaucoup plus loin ...


Jocelyne


*

Kenavo mamm ...

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Dans un souffle, sans un bruit,
Vers le ciel elle est partie ;
Son âme tout doucement
S'est élevée lentement
Pour rejoindre dans les cieux
Et son mari et son Dieu.

Elle était très attentive,
Et toujours, quoi qu'il arrive,
Faisait en sorte d'aider
Au mieux de ce qu'elle pouvait.
Son souci au quotidien
Étant de faire très bien.

Musique et puis broderie
Occupaient très fort sa vie.
Passionnée, elle enseignait,
Aux autres, ce qu'elle savait,
En faisant très attention
A l'histoire, aux traditions.

Dans un souffle elle est partie
Notre peine est infinie
Mais ils se sont retrouvés
Et dans les cieux étoilés
Deux lumières dans la nuit
Brilleront à l'infini.



Jocelyne

Adieu maman ( pour Marie-Hélène )


*

Le silence raisonne



Bernard

Le silence raisonne
De plein d'éclats de voix
Mais il n'y a personne
Qu'un souvenir de toi.

Un courant d'air qui passe,
Une odeur, un parfum,
Ta présence fugace,
Qu'on croit sentir chacun.

Tu es en nos mémoires,
Si présent, si vivant
Qu'on a du mal à croire
Au cruel châtiment.

Et ton rire et ta joie
Que toujours on entend,
Au fond de nous se noient
Perdus dans le néant.

Ils se sont effacés
Comme s'éteint la flamme,
Doucement envolés
Comme s'en vont les âmes.

Le silence raisonne
De plein d'éclats de voix,
Dans nos coeur le glas sonne
Pour toi qui n'est plus là.


Jocelyne

*Raisonne ou résonne ni l'un ni l'autre ne se dit 

mais j'ai opté pour ce choix car ce silence prend la tête

jeudi 10 janvier 2008

mardi 1 janvier 2008

In memoriam

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In memoriam


Benjamin Bourdet tué en Kapisa,
le 14 juillet



On revoit ton sourire quand un soir, triomphant,
Tu es venu nous dire que tu savais ta voie.
On voyait dans tes yeux si bleus et pétillants
La joie et l'espérance ; comme c'est beau la foi !

Soldat tu voulais être, pour servir ton pays,
Partager ses valeurs,porter haut le drapeau.
En fusiller marin ainsi tu es parti,
Embarqué dans l'espoir d'être un jour commando.

Nous ne doutions aucun de ton beau choix de vie :
Tes qualités de coeur, ta camaraderie,
Ta vaillance et ton courage,enfin ton gabarit,
Font ici que personne ne fut vraiment surpris.

Et puis tu es allé là bas, dans ces contrées
Où nous nous demandons ce qu'y fait notre armée,
Pour y défendre Qui, ou Quoi, c'est insensé,
Et pour quel intérêt sinon que des regrets...?!

Benjamin,aujourd'hui nous pleurons un ami
Et un vaillant soldat qui, jamais n'a failli.
C'était ta vocation,tu as donné ta vie
Fête de la Nation ce jour on t'a haïe...


Jocelyne (alias Papaye)





(Première version originale en Filigrane)




Adieu Benjamin...


(deuxième version filigrane pour un hommage plus diplomatique )




Jocelyne (alias Papaye)







Mort au combat, Benjamin Bourdet sera inhumé au Bois-Plage


Le second maître Benjamin Bourdet mort au champ d'honneur en Afghanistan ce 14 juillet, sera inhumé au Bois-Plage où vivent ses parents et ses proches. Dans le village, l'émotion est grande.


C’est par des images et un nom prononcé dans les journaux télévisés du jeudi 14 juillet au soir, que les voisins et amis des parents de Benjamin Bourdet, qui vivent rue de la Bénatière au Bois-Plage ont appris la triste nouvelle. Benjamin Bourdet, second-maître du commando Jaubert est tombé au champ d’honneur au cours d’un accrochage dans la vallée d’Alasay, en Kapisa, le 14 juillet 2011, portant ainsi à six, le nombre de militaires français tués dans les dernières 24h en Afghanistan, ironie du sort, à la date du 14 juillet !
L’émotion tout de suite palpable dans le quartier du Rouland a été rapidement partagée par tout le village rétais, les parents de Benjamin étant connus pour leur très grande gentillesse et serviabilité ainsi que pour leur investissement quotidien auprès de leurs enfants. Et ce vendredi 15 juillet, c’est véritablement une commune en deuil qui a vu le jour se lever. Joint au téléphone, le maire du Bois-Plage Jean-Pierre Gaillard confirmait que Benjamin Bourdet serait inhumé sur la commune du Bois-Plage, vraisemblablement mercredi 20 juillet, après l’hommage national que Nicolas Sarkozy compte rendre aux six militaires français, par une cérémonie aux Invalides le mardi 19 juillet prochain.
Tombé au champ d’honneur un 14 juillet !
Benjamin Bourdet avait trente ans. Il était entré dans la Marine nationale le 28 avril 2003. Il choisit la formation pour devenir fusilier marin à Lorient. A l’issue de l’obtention de son brevet d’aptitude technique, il est affecté au Groupement de fusiliers marins de Brest. Ses qualités d’autonomie et de dynamisme lui permettent de rapidement devenir chef d’équipe. Entre 2004 et 2007, il effectue quatre missions en Nouvelle-Calédonie.
Il est promu second maître le 1er septembre 2007 et rejoint la compagnie des fusiliers marins de l’île Longue. Il réussit ensuite la sélection du stage commando et reçoit son béret vert au début de l’année 2008. Depuis mai 2008, il était affecté au commando Jaubert, avec lequel il avait été envoyé deux fois à Djibouti. En 2009, il avait aussi participé au premier déploiement d’équipes de protection embarqué dans l’océan Indien afin de lutter contre la piraterie.
Qualifié tireur d’élite, le second maître Benjamin Bourdin venait d’être déployé en Afghanistan pour la première fois. Le second maître Benjamin Bourdet avait été récompensé par une citation avec attribution de la médaille d’or de la défense nationale. Il était titulaire de la médaille de la défense nationale échelon argent avec agrafes Fusiliers Marins et Bâtiments de combat.
Dès l’annonce de son décès, le président de la République a présenté à sa famille et à ses proches ses plus sincères condoléances et s’est associé à leur douleur.
Sa passion pour son métier de commando marine, son enthousiasme, son caractère entier et son sens de la camaradreie en avaient fait un élément moteur de son groupe de combat.
Laissez nous vos message de soutien à la famille, ils seront publiés dans l'édition de la semaine prochaine, mercredi 20 juillet qui reviendra sur ce tragique événement. Un problème technique nous empêchant d'accueillir vos commentaires pour le moment, envoyez les directement à la rédaction par mail à redaction@pharedere.com, en nous laissant un article dans "Mon espace" en vous connectant à la communauté du site ou sur notre page Facebook www.facebook.com/le.phare.de.re



C'était hier demain...

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Baptiste,Caroline et Mattéo                         Caroline



Elle les a tous laissés, là, au bord du chemin,
Perdus, éparpillés, à lui tendre la main.
Elle les a tous laissés avec tous leurs "reviens...!..."
Drapée dans ses regrets, noyée dans son chagrin.

Elle avance et s'enfuit dans la brume infinie de ses larmes jaillies.
Coupable, elle se renie, sûre de L'avoir trahi en ne disant pas "oui"
Alors, elle redessine sa vie, pour en chasser l'Oubli ;
L' Oubli de cet Ami qu'une balle a ravi,
Une balle, là-bas, dans ce pays où la guerre sévit.
La guerre, cruelle ignominie, putain de connerie ...!

Pour Lui redonner vie, elle s'invente un passé.
Un passé ravaudé de souvenirs éclatés.
Des images, fragmentées, par elle raccordées,
L'emmènent là où tout à commencé,quand tout a basculé,
Que son choix était fait, qu'il n'était pas l'Aimé
Et Il vient la hanter , dire qu'elle s'est trompée

Drapée dans ses regrets, noyée dans son chagrin.
Elle les a tous laissés avec tous leurs "reviens...!..."
Perdus, éparpillés, à lui tendre la main.
Elle les a tous laissés, là, au bord du chemin.


Trop forte l'émotion elle a tué la raison :
Fissurée, éclatée, elle s'est désintégrée ;
Et de désolation en incompréhension,
Tous, tristement, regardent le temps passer
Le temps, ultime espoir de rémission
Pour cette pauvre âme damnée

Benjamin c'était du passé...


Jocelyne été 2011





en accompagnement cette petite vidéo de you tube (suggéré par Labetenoiree sur Jepoème)


 

 LE SILENCE RESONNE

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Marie-Claude
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Le silence raisonne
De plein d'éclats de voix
Mais il n'y a personne
Qu'un souvenir de toi.

Un courant d'air qui passe,
Une odeur, un parfum,
Ta présence fugace,
Qu'on croit sentir chacun.

Tu es en nos mémoires,
Si présente pourtant
Qu'on a du mal à croire
Au cruel châtiment.

Et ton rire et ta joie
Que toujours on entend,
Au fond de nous se noient
Perdus dans le néant.

Ils se sont effacés
Comme s'éteint la flamme,
Doucement envolés
Comme s'en vont les âmes.

Le silence raisonne
De plein d'éclats de voix,
Dans nos coeur le glas sonne
Pour toi qui n'es plus là.


Jocelyne (22/12/2021)


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Raisonne ou résonne ni l'un ni l'autre ne se dit mais j'ai opté pour ce choix car ce silence prend la tête