dimanche 2 février 2014

Le cavaleur

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Fait le mariage buissonnier
Pour s'en aller compter fleurette.
Belles-de-jour* en tout premier,
Puis effeuille la pâquerette.

Il s'oublie fort dans les pensées
S' attarde un peu sur la minette* ,
Et ne voit pas le temps passer
Bien trop occupé dans ses quêtes.

Il s'amuse au bon jardinier,
Se perd encore dans les bluettes,
Mais tout là bas,dans son foyer,
S'étiole la violette*...










*Belle-de-jour: fleurs en forme de trompette évasée proche du liseron , ouvertes le jour.

*Minette ou Luzerne houblon : très petites fleurs jaunes

*La violette, dans le langage des fleurs est symbole de fidélité amoureuse








Le vieux beau

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Frétillant tel  un gardon
Dès que se montre un jupon,
Il se met de-suite en quatre,
Il tournicote et folâtre.

C'est qu'il ne voit pas son age
Et se lance à l'abordage
De sirènes au chant si doux
Qu'il devient leur amadou.

Il s'enflamme, il étincelle,
Voulant éblouir les belles.
Elles, tout en cachant leur jeu,
Se font exhausser leurs vœux.

Sitôt comblé un désir
Toujours et encore soupirent.
Tourne tourne,tourne en rond,
Frétille le vieux poisson.



Jocelyne  

*

Je me souviens ...

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Je me souviens du jour où il m'a dit viens,
Je me souviens du jour où il m'a dit tiens ;
Me souviens des promesses les yeux dans les yeux,

Me souviens des tendresses c'était merveilleux.

Je me souviens du jour où j'avais mal compris.
Je me souviens du jour où enfin j'ai appris.

Me souviens que le rêve a parfois une fin ;

Me souviens que les mots souvent ne valent rien

Et je me souviens des bonheurs et des peines

Et je me souviens, et alors quand bien même ...

Au plus profond de moi il est un souvenir
:
Celui d'avoir dit oui et mon plus beau sourire ...


Jocelyne


*

Tapage

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J'ai toujours su être très sage,
Peut être même un peu sauvage.
Vint ta demande en mariage
Et j'acceptais la belle cage.
Puis j'ai vécu dans ton sillage
Tant que j'ai cru au beau mirage.

Mais voilà, tu étais volage
Et moi, enfin, j'ai pris de l'age ;
Je suis devenue ton otage,
Et je me sens pleine de rage
Car je cherche encore le courage
De pouvoir sortir de ta cage…


Jocelyne


*

La délaissée

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(image prise sur le net)

















 Elle est la femme de papier
Au nom gravé dans le livret.
Elle est l'épouse,l'oubliée,
Au fond d'un livre,remisée.

Il est cet homme si peu sage
Qu'il en oublie son mariage.
Il est de ces maris volages
Habitués aux dérapages

Elle est l'épouse de papier
Dont il a tôt tourné la page ;
Elle est la mariée sacrifiée,
Rien qu'un vulgaire gribouillage.

Ce n'est qu'un époux coutumier
De serments, promesses violés.
Ce n'est qu'une femme  papier
Que l'Amour aura laminée.





Jocelyne 




*

L'Amour ça va

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Quand il est venu je ne croyais pas
Que l'amour ait pu s'approcher de moi.
Il a su me dire ce qu'on aime entendre
Et puis pour finir plein de pensées tendres.
Il voulait mon cœur, me portait des fleurs
Et passait des heures à parler bonheur…
J'étais éblouie, je croyais en lui
Et toute attendrie, je lui ai dit oui.
Par un mariage tout se termina
Et dans un mirage la vie m'emmena.

L'amour passe et vient,
Entre dans nos cœurs,
Ça nous fait du bien,
C'est le vrai bonheur.

Quand il est parti je ne croyais pas
Que l'amour ainsi s'éloigne de moi,
Il a eu beau dire, je n'ai pu comprendre
Et puis pour finir pas voulu entendre.
Il brisait mon cœur, regrettait ses fleurs
Et passait des heures à dire ses malheurs.
J'entrais dans la nuit, m'accrochais à lui,
Me sentais trahie, me sachant bannie.
Puis le mariage enfin se brisa
Et par un naufrage tout se termina.

L' amour vient et passe,
Nous brise le cœur
Et laisse la place
A plein de rancœur...


Jocelyne


*

L'infidèle dévoilé

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Pourtant il l'aime encore,comme on aime une amie,
Mais l'Autre, avec son corps le hante jour et nuit.

Ce n'était rien qu'un jeu fait pour se rassurer,

Ce n'était pas sérieux,juste pour s'amuser,

Il voulait vérifier qu'il pouvait toujours plaire

Et le temps était long, il voulait se distraire.


Il voulait...Ne sait plus...Certainement pas ça.

Non il n'aurait pas cru que tout finirait là.

Il fait des va et viens et il se tord les mains ;

Et puis,et puis d'abord, il ne comprend plus rien.

Mais oui, il l'aime encore, où avait il la tête...?

Mais l'autre il l'aime aussi ; Seigneur, que ça s'arrête!


Ne peut elle pas attendre pour qu'il y voie plus clair,
Il y a les enfants,c'est la chair de leur chair ...!?
Non, à ce moment là, il n'y a pas pensé,

Et de toute façon, ça y est, le mal est fait !

Ne pourrait elle pas, lui laisser plus de temps ;

Qu'il sache où il en est ...? ...Non, pas la porte, attends!...



Jocelyne

*
POUR RÉPONDRE à PAPAYE..fictif bien entendu...

Elle est mon Amour , l'autre est ma maîtresse!

Elle est mon Amour, tendre coeur, ma femme.
Heureux près d'elle, je sais, précieuse flamme.
Notre âtre résiste aux puissants vents
S'échappent les hivers, reviennent nos printemps.

Sa main caresse ma peau, elle réchauffe mon coeur
Elle ouvre l'album d'hier, s'affiche le bonheur
Sa douceur gomme la trace de mes pas égarés,
Tout me ramène vers elle, qui sait pardonner.
*
L'autre est la maîtresse, succube tentatrice
Pour nos rendez vous , elle use d'artifice!
Entre midi et treize heures dans son bureau
Pour me séduire, elle enlève le bas et le haut.

L'autre est jeune, belle, sensuelle, libertine,
Sur son agenda, vous trouverez mon prénom: Astérix!
Elle a beaucoup de partenaires, même des féminines,
Impossible de résister, ma libido est au beau fixe.


mj.abyssong.(Mary-Jo Cyrael)


Réponse de Papaye (alias Jocelyne)
 

Ainsi donc, avec l'une il veut finir sa vie
Et avec l'autre, alors, braver les interdits.
Peu lui chaut de savoir s'il fait mal, et à qui,
Seul compte son plaisir, son seul plaisir à lui...
A croire que les épouses manquent de fantaisie
Et qu'elles ne savent pas faire rêver au lit.
A force d'aller voir vers d'autres oasis
Peut être que Monsieur finira seul sa vie
Et que Madame, elle, changera de mari …!


Papaye alias Jocelyne



Epouse

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*** ***


Je ne suis rien qu'un alibi,
J'ai bien agrémenté ta vie.
Il te fallait, lors, une femme
Et tu m'as déclaré ta flamme.
De moi, tu n'en avais que faire
Et je ne pouvais que me taire.
J'ai vu défiler les années
Toutes celles que je t'ai données,
Et quand j'en arrive au bilan,
Je suis bien seule maintenant.
Bien trop vieille et bien trop fanée,
Tu les préfères mieux " roulées ".
Tu me reproches mes dépenses
Et te fous de ce que je pense.
Quand bien même avec moi tu restes
Tu me le reprocherais presque.
Mon présent devient le passé
Alors que je t'ai tout donné
Et mon futur est condamné,
Ma liberté hypothéquée.
Je ne suis rien moins qu'une tâche
Et de la vie je me détache.
Je ne te fais pas de reproche,
C'est juste que je trouve "cloche "
D'avoir cru à des boniments
Et avaler tous tes serments.
Quand les enfants sont arrivés,
J'ai su que tu m'avais piégée,
Pour juste donner à ta vie
Le sentiment d'être accomplie.
En bon macho qui se respecte,
Tu m'as enfermé dans ta secte
De la femme idéalisée
Qui à la maison doit rester ...


Jocelyne


*

Et pour trente ans d'amour

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Paul je n'ai plus le monopole

Et même si j'extrapole,
Mon pôle d'attraction
N'était qu'une illusion.

Quelle cruelle façon
D'enseigner la leçon !
Ah! L'amour : « ti amo » …
C'est toujours les mêmes mots !
« Volim te » ou « Je t'aime »
Ce sont bien tous les mêmes.

Adieu et sois heureux…
Ta femme et tes enfants
Qui ne sont que du vent :
Une bise un instant,
La brise maintenant
Et le vide éternellement ! ...


Jocelyne


*

Des larmes

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L'amour en souffrance
Et les mots se posent.
Un parfum de rose,
Cruelle fragrance,
Te crie son absence
Et soudain tu oses
Pleurer en silence.


Jocelyne


*

Pour l'amour mis à mal, pour celui qui fait mal ...

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Quand il n'y a plus d'espoir,
Que seule reste la mémoire,
On se fout du destin,
On subit son chagrin.

Lorsqu'on parle au passé
De l'amour trépassé,
Même les souvenirs
Ne peuvent le retenir
Et mon cœur déchiré,
Dans mon sein ravagé,
Est un tas de brisures
Qui me fait mille morsures.

Quand l'amour est fini,
Qu'avec l'Autre il s'enfuit,
A l'écho des « Je t'aime »
Seule résonne ma peine.
Il s'en va et je m'en veux
De n'avoir pas su, même un peu,
Raviver la flamme
Et demeurer sa femme.

Trop lentement, mais sûrement,
Le temps atténuera ma peine
Et doucement, tout doucement,
J’oublierai jusqu'à ses « Je t'aime»…


Jocelyne
A tous les délaissés
Que l'amour a blessés,
je dédie ce poème
car je connais leur peine.


*

Amertume

********************




Un océan de douleur
S'échappe de mon cœur :
Des vagues de tristesse,
Déversant ma détresse,
Se brisent à n'en plus finir
Sur des kyrielles de souvenirs …

C'est une hémorragie sans fin
Et le temps n'y changera rien.
Vers de plus beaux rivages
Et d'autres paysages,
Sans même un seul souci
Ainsi tu t'es enfui ;
Nous laissant dans la nuit,
Nous jetant dans l'oubli ...


Jocelyne


*

Agonie d’un Amour

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Je manque de courage
Face à ce grand naufrage.
Je ne peux te laisser
Ni ne sais m'effacer.
C'est un vide infini
Qui a rempli ma vie
Et ce profond silence
Qui me crie ton absence,
Me transperce le cœur
D'une immense douleur.
De tous ces souvenirs
Qui ne veulent pas mourir,
Me reste la tristesse,
L’indicible détresse...
J'aimerais être sage,
Enfin tourner la page,
Savoir te dire adieu,
Te souhaiter d'être heureux ;
Et tu es là,
Et ton cœur bat,
Pour une autre que moi ...


Jocelyne


*

Chagrin

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Tais toi mon cœur,
Écoute moi ;

Laisse parler cette douleur,
Arrête un peu de te méprendre.
Raisonne la avec douceur
Et si tu veux tu peux comprendre.

Tais toi mon cœur
Écoute moi ;

Ce n’est qu’ une leçon de vie
Qui te fait mal et un peu peur,
Mais un jour reviendra l’envie
De te rapprocher du bonheur.

Tais toi mon cœur,
Écoute moi ;

Laisse tes pleurs
Et tu verras,
Par la douleur
Tu grandiras.

Tais toi mon cœur,
Écoute moi ;

Écoute moi, mon cœur,
Tais toi ...


Jocelyne


*

Cœur à corps

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Mon corps s’est détaché
Mais pas encore mon cœur,
Je ne peux m’empêcher
D’avoir mal et je pleure.
Mon corps a oublié
La douceur des caresses,
Mon cœur ne peut nier
Son besoin de tendresse.
Reste à dormir mon corps,
Cesse de gémir mon cœur,
Pour que je vive encore
Et que je n’aie plus peur.


Jocelyne


*

L’Amour s’il existait…

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J’ai oublié le temps
Où tu venais vers moi ;
Il y a si longtemps,
Je ne m’en souviens pas.
J’ai oublié les mots
Que tu me murmurais ;
Il y en avait trop,
Ils ne disaient pas vrai.

L’amour s’il existait,
Moi, je me souviendrais.
L’amour s’il existait,
Je crois, je le saurais…

J’ai oublié tes gestes,
Si tendres et si doux.
De toi il ne me reste,
Je crois, plus rien du tout.
Tu étais un mirage,
Un songe, une utopie ;
C’est bien la seule image
Qu’ il reste de ma vie…

L’amour s’il existait,
Alors tu m’aimerais…
L’amour s’il existait,
près de moi tu serais …

Les yeux vers le lointain
Je pense à mon destin,
A tous ces jolis rêves
Qui tristement s’achèvent.
Quelle est ma destinée
Toi qui disais m’aimer,
Que s’est-il donc passé
Que tu te sois lassé… ?

L’amour s’il existait,
Je crois, je le saurais.
L’amour s’il existait,
Moi, je me souviendrais…


Jocelyne


*

Solitude

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Il est des amours mortes
Que l’on n’oubliera pas.
Même en fermant la porte
Elles restent au fond de soi.

Les souvenirs enfouis
De moments de tendresse.
Les souvenirs enfouis
Qui reviennent et qui blessent.

On est comme orphelin
Et seul face au passé
Quand il n’y a plus rien
Pour nous faire avancer.

On ne reconnaît plus
Sa rue ni ses amis
Et ni même non plus
Ce qu’ était notre vie.

Alors derrière la porte
On reste encore chez soi
Face à ces amours mortes
Qui ne nous quittent pas…


Jocelyne


*

Décalée

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Tu crois que tu me vois
Mais je ne suis pas là.
Tu crois que tu m’entends
Mais ce n’est que le vent,
Un peu comme un mirage,
Seulement une image,
Une chose sans vie,
Un fantôme, un zombi …
Tu crois que tu me vois,
Mais non ce n’est pas moi !
Tu crois que tu m’entends,
Mais écoutes le vent !...
Il te dit ma tristesse
Et toute ma détresse,
Et encore que ma vie
Est couleur de la nuit,
Que j’erre l’âme en peine
Et vais quoi qu’il advienne,
Démunie, fatiguée,
Lasse de mon passé.
Tu crois que tu me vois,
Tu crois que tu m’entends ?
Seulement un mirage,
Tout simplement le vent ! ...


Jocelyne


*

L' Indicatif

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Elle dit Elle pour son moi,histoire de l' effacer.
Elle dit Lui car il lui est devenu étranger.
Elle dit Eux parce qu'ils sont,maintenant,si distants.
Elle dit Leur pour finir,ce n'est plus comme avant.

Elle conjugue au passé,présent et imparfait
Le futur est si loin,Il le lui a volé,
Puis le conditionnel ne la fait plus rêver.
Elle regarde les temps doucement s' en aller.

Il lui reste les mots,des images de vie,
Il n'y en a plus trop,elles aussi elles s'enfuient.
Et quand Elle pense à EuxElle et son mari,
Elle se dit simplement,qu'un jour se sont mépris.





Jocelyne




*

Décidée ...

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Elle a rangé ses souvenirs,
A tout casé dans un soupir,
Elle a regardé l'avenir
Sans faillir.

Elle a ressorti un miroir,
Caché tout au fond d'un tiroir,
Dans ses yeux a vu de l'espoir,
Veut y croire.

Elle a remisé son passé,
Ce qui l'empêchait d'avancer,
Puis dans la vie doit se lancer,
Elle le sait.


Jocelyne


*

L'infidèle pénitent ...

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Il marche dans le vide de sa nuit,
Le regard éteint, plus de flamme en lui ...
Plus rien dès lors n'a d'importance,
Sa vie n'est plus qu' indifférence ;
Pour le coeur d'une jouvencelle
S'était senti pousser des ailes.

Le silence est entré en lui.

Il avance vers le néant,
Ayant oublié qu'il fut grand
Dans son honneur et ses idées ;
Il a perdu belle fierté.
Pour juste un peu de volupté,
Il a vendu sa probité.

Et dans son for, plus un seul bruit.

Il arrive au bout de sa vie,
Tête vide et corps bien meurtri.
Autour de lui tout disparait
Et pas même un mot ne pourrait
Ramener à celui qu'il fut
L'estime enfin qu'il a perdu.

Il se déteste et il se fuit ...


Jocelyne


*

Un évènement...

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Une fleur en caresse est venue ce matin
Me dire sa tendresse et me tendre la main.
Rappel longtemps omis d'un jour pourtant béni
Où alors amoureux nous nous étions dit oui,
Une pensée aux parfums des bonheurs d'autrefois
Est venue aujourd'hui remémorer nos joies ;
Simplement quelques mots, un regard, un émoi :
-" C'est notre anniversaire, une rose pour toi ...! ".



Jocelyne


*

Chuttt...

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Chuttt ... ! C'est moi la mégère,
L'horrible épouse, la sorcière,
Cel' dont il voudrait se défaire
Et qui vraiment n'a rien pour plaire.

Et si il me tient dans ses bras,
C'est qu'il croit que je ne sais pas,
Et sa maîtresse, tout là bas,
L'imagine seul dans les draps.

Chuttt ... ! Il lui a dit des tas d'histoires
Et qu'il avait plein de déboires ;
Des choses auxquelles elle veut croire,
Qu'elle se répète chaque soir.

Mais il se tourne il est inquiet,
Il a senti bouger mon pied.
-" Chérie, t'es sûre que ça va bien ?
Donne-moi ta petite main. "

Chuttt ... ! C'est déjà le petit matin
Et il y va de son train-train.
-" C'est vrai, c'est sûr, oui tu vas bien ?
Surtout qu'il ne t'arrive rien !

T'es mon amour, mon adorée,
Celle dont j'ai toujours rêvé. "
Alors je le laisse parler,
Chuttt ... ! N'allez pas le répéter ...


Jocelyne


*