mardi 31 janvier 2006

Ni fleur ni couronne !!! (réponse à Canaille sur "je poème" )

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Puisque ainsi tu le veux,
Faisons comme tu dis,
Si c'est un voeux pieux,
C'est à lui qu'on se plie.

Les fleurs sont éphémères aussi comme la vie,
Et dans les cimetières elles en disent le prix.
Elles n'ont qu'une valeur tout à fait symbolique,
Un semblant de chaleur à tout ceux qui nous quittent.

Simples pensées de coeur aux fragrances éternelles,
Souvenirs en honneur des années les plus belles,
Ces jolis mots de fleurs sur ta petite stèle
Viendront avec douceur l'orner comme dentelles.


Jocelyne



Poème de Canaille
NI FLEURS NI COURONNES !!!

Quand les couronnes étaient de pailles,
Elles mouraient avec le vent .
Les fleurs donnaient aux funérailles
Un air beaucoup moins décevant .

NI FLEURS NI COURONNES !!!

Car les couronnes sont en mousse ;
Les fleurs, en tissus lessivable ,
Moi, çà me donne un peu la frousse :
Je serais seul, bio-dégradable.

Moi, je veux ni fleurs ni couronnes,
Car je serais sous les gradins,
Je ne veux pas que l'on s'adonne
A m'entourer de faux jardins.

canaille
...


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mercredi 11 janvier 2006

La musique est notre aimant

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Ce n'est pas parce que l'on se laisse mourir
Que l'on se doit d'oublier ces tendres moments
Où nous étions en joie, la musique en délire
Avec quelques rumbas improvisant le temps.

Séduisante invite à danser, nos yeux fermés,
Jambes entrecroisées, cadencées sous le tempo,
Déambulant nos hanches aux notes nuancées,
Nos deux joues se frôlaient comme au son d'un tango.

Souviens-toi le fou vertige de cette impro
Qui m'a donné l'envie de me laisser aller,
Les reins courbés au rythme du son vibrato
Sur ton genou, mon corps alangui s'est couché.

Un souffle en corps à corps, deux mains, puis un regard
L'étincelle d'un trémolo qui nous enflamme.
C'est à cet instant que la musique s'égare,
Dernière note reste gravée dans nos âmes.

Juste une note le temps d'une courte pause
Nous laissant nous bercer dans un rêve utopique.
J'aime ton regard quand ainsi il se repose
Oubliant demain au rythme de la musique.

Ambiance tamisée sur un fond de saxo,
Concerto pour deux cœurs, orchestre à percussions.
Nos yeux se croisent, nos corps repartent à l'assaut.
Un aimant nous aspire, alors allons, dansons !

Shérazade


Une douzaine de vermisseaux

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comptine





Quand c'est printemps dans ma ville
On sort les cages à zoziaux
Pour qu'ils bronzent et/ou babillent
Un peu tout d'même à leurs barreaux

On r'connaît les serins de Madame Tartampion
Les perruches ébouriffées de Trucmuche
Et le gris perroquet gras du Gabon
Qu'on entend jusqu'à Ménilmuche

Et même que s'il fait un peu frais
Pour qu'ils ne s'enrouent pas tra-la-la
On leur tricote des écharpes et des bonnets
Très indigestes pour les chats

Na !


raoul-des-bois (24 Avr 2011 sur jepoème)


Commentaire de Papaye
Mêm' qu'ils se font des copains
Dans les arbres alentours;
Pour ça que je sors les miens,
Dès que pointent les beaux jours

Les perroquets,c'est connu,
Sont de très grands rapporteurs.
Papaye est de la revue
Et s'égaye avec bonheur.

Il profite du moment
Pour refaire son plumage
Et puis jeter à tous vents
Toutes ses plumes vintages

Ainsi on peut retrouver
Dessinées par le poète
L'impression qu'auront laissé
Nos zozios dedans sa tête

Un petit Rat qui passait
Déambulant dans sa ville
Une plume a ramassé
Et nous sert belle compil.


Un bel humour tout en finesse pour une comptine pleine de CHArme...

Amitié et bises Papayennes ...(sourire charmé)


Réponse de Raoul :

Non d'un chat, non d'un chat !!! ;-)
Bise Rat-oulienne



(Papaye & Raoul- 21 Juin 2008 à la réunion des
poètes à Orléans )



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