samedi 31 janvier 2015

Ma poésie

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Ma poésie est celle du coeur et n' a pas de règle.
C'est une essence, une fragrance qui se dépose et s'offre.
Mon jardin est ouvert à tous ;
chacun peut y cueillir la fleur qui lui convient
et, comme un papillon, je m' enrichis des divins nectars,
du plus simple au plus élaboré,
et je suis là pour, avec tous,
composer le plus beau des bouquets que sont nos pensées ...



Jocelyne


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Jouer avec les mots.















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Jouer avec les mots,
Les envoyer, les tendre,
Les jeter comme il faut
Sans jamais se méprendre,
Les prendre pour cadeau
Et savoir les entendre.
Jouer avec les mots,
Je vous envoie l'offrande.





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Je ne suis que ...

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Je ne suis que l'interprète
De la musique des mots
Qui se promène en ma tête
Et que je vous dis tout haut.

De mes yeux jusqu'à mon coeur
Les images se transforment ;
Je vous livre avec bonheur
Ce qu'au fond de moi elles forment.

Ainsi le soleil couchant,
Sur la mer ou la montagne,
Sera beaucoup plus touchant
Quand la muse m'accompagne.

Les sentiments qui m'effleurent
Sur le papier se promènent,
De mes rires et de mes pleurs
Il restera un poème.


Jocelyne


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Ma plume ....

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Un jour mon perroquet épris de liberté
Saisit ce qu'on appelle une opportunité :
La porte entrebâillée pour lui fut une aubaine,
S'envola vite fait, se posa sur un chêne.

Je fus à sa poursuite, criant, gesticulant,
Jusqu'à lui rappeler que j'étais sa maman,
Mais il n'en avait cure et s'envola plus haut,
Trouvant que la nature est un plus beau cadeau.

Je m'en vins à chanter pour lui des ritournelles.
Espérant le charmer, je m'inventais des ailes,
Imitais tous ses cris comme il m'avait appris ;
Je parlais, répétais, sifflotais, rien n'y fit.

A chaque aube naissante j'errais par les chemins ;
J'étais encore confiante, j'entendais le coquin :
Il prononçait mon nom, faisait plein de manières
Et riait comme font les méchantes sorcières.

L'ingrat semblait se plaire à me voir supplier
Et déployant ses ailes volait pour me narguer,
S'en allait vers les pies jouer chez la voisine
Et moi, désespérée, je disais mes comptines ;

Mais la récréation enfin n'en fut plus une,
la faim a eu raison et ce fut ma fortune.
Le fugueur convaincu revint tout attendri
Et me donna sa plume, avec elle j'écris .


Jocelyne






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Ce doit être un pote au bon Dieu ...

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Ce doit être un pote au bon Dieu
Car il arrive par les cieux.
Il est partout dans plein d'endroits,
Pourtant personne ne le voit.

Y'a des copies qui se promènent
Dans les rues et il y a même
Des gens qui croient le voir passer
Mais à la barbe ça se sait,
Elle ne tient pas, ce n'est pas lui,
La sienne est vraie, elle est jolie.

Il vient d'un pays très lointain
Où il n'y a pas de chemin,
Avec sa hotte et son traîneau
Comme il est dit dans les journaux

Il fait tout le tour de la terre
Et c'est le plus grand des mystères,
Ce matin là en se levant :
Du bonheur pour tous les enfants.
Sûr que c'est un pote au bon Dieu,
Ça se voit dans les petits yeux ...


Jocelyne


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Halloween...

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Allumez vos citrouilles
Et fermez vos volets.
Les sorcières en vadrouille
Volent sur leur balai.

Fantômes et rôdeurs,
Vampires et magiciens
Vont y mettre du coeur,
Il faut s'accrocher bien.

Et des maisons hantées
Viendront les hurlements.
Les arbres et les forêts
Suivront le mouvement.

Puis les chauve-souris
Passant devant la lune,
Donneront à la nuit
Sa saveur peu commune.

La mort avec sa faux
Ne sera pas en rade
Exposant tous ses os
Elle est de la parade.

Sortez vos friandises
Pour payer le tribut
Et qu' enfin on se dise
Qu' Halloween est venu.

 Jocelyne


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Au clair de la lune...

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L'enfant lève les yeux,
Il regarde la lune ;
Elle brille dans les cieux,
Bien au dessus des dunes.

Ô instant merveilleux
Car il n'y en a qu'une
Et qu'à cent mille lieues
C'est bien la même lune.
L'enfant ferme les yeux,
Il s'en va dans la lune
Et du plus haut des cieux
Plus fort encore l'allume.

Puis, de ses mille feux,
Elle éclaire les dunes
Pour que Pierrot, heureux,
Puisse écrire à la plume,
Les doux mots d'amoureux
Qui feront la fortune
De Colombine et ceux
Qui s'aiment au clair de lune.


Jocelyne


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Un ange

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Il vient dans la douleur,
Arrive avec des pleurs
Et suce avidement
Le sein de sa maman.
Doucement elle caresse,
Avec plein de tendresse,
Cet enfant, cet amour
Qui sera sien toujours.
Elle est sa probité,
Son dieu, sa vérité. 
Elle berce dans ses bras
Le fruit de son amour ;
Son cœur est en émoi,
Il le sera toujours.
Léger sourire,
Tendre murmure,
Bien qu’il soupire
Ça la rassure.
Et au fond de leurs cœurs,
Le doux chant du bonheur.


Jocelyne


avec mon petit fils Mattéo
Novembre 2010
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L'enfant ...

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L'enfant gracieusement s'éveille en son berceau,
Le matin qui se lève sur lui joue du pinceau.
Aux jours (1) des vieux volets le soleil se faufile
Et de son doux rayon sur les petits doigts file.
Petite main hésite et tente d'attraper
Le délicieux jouet qui ne fait qu'échapper...

Soudain le petit lit nerveusement s'agite,
Menottes et petons se joignent à l'invite.
Les gazouillis enfin se changent en cris stridents
Et le désir devient, c'est sur, plus insistant.
Mais au dessus de lui se penche un doux visage
Et, comme par magie, bébé redevient sage.


Jocelyne

 

(1)
ouverture, interstice dans un espace plein et en l' occurrence les volets 

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Premiers pas...

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Un petit pas qui hésite
Qui chancelle et qui re-part.
Un petit pas qui récite
Les gestes pour un départ.

Les petites mains se tendent
Et des rires en éclats
Qui fusionnent, qui s'entendent ;
Ô ce cœur qui bat, qui bat ! ...



Jocelyne

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Les amis d'Ale .

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Pourquoi grand frère il est malade,
C'est à caus' de ses amis d'Ale ?
Ceux là, moi, je les connais pas
Mais ils sont trop méchants je crois.

Il ne peut même plus manger,
C'est à caus' qu'ils lui ont fait mal ?
Et moi, je voudrais bien jouer
Mais maman dit: " tout est normal ".

Et puis, pourquoi papa il rit ?
Il me dit : " viens, écoute moi ;
Demain ton frère sera guéri
Et s'amusera avec toi.

Tu sais, ce n'est qu'un petit rien,
Il ne s'agit pas de copains :
Le médecin a enlevé
Dans sa bouche ce qui gênait.

Les amygdales, tout au fond
De la gorge, souvent s'enflamment
Mais voilà maintenant c'est bon
Alors tu vois c'est pas un drame !

Peut être même à l'occasion
Que l'on t'enlèvera les tiennes
Quand tu seras un grand garçon,
Hop, dans mes bras que je te prenne ! ... "


Jocelyne


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Le ciel aussi ...

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Ça gratte et le démange,
Il fleurit de partout.
Ces boutons le dérangent,
Il n'en veut plus c'est tout !

Nicolas se désole,
Assis seul dans son coin,
Voudrait être à l'école,
Voir ses amis au moins.

Pourquoi est-il puni
Alors qu'il n'a rien fait ?
Tout seul, Lui, il s'ennuie
Et sa maman le sait.

Puis la nuit est tombée,
Regarde à sa fenêtre
Et d'un air étonné
Nico croit reconnaître ...

Eh oui, là, tout là haut,
Ils se sont dévoilés,
Y' a des boutons, c'est beau,
Dans les cieux étoilés ...

Il est malade aussi,
Il a la varicelle ... ?
Regarde, il est joli,
Maman ,hein, dis ? le ciel ... !



Jocelyne


*

la brandade de morue ...

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Nicolas n'a pas faim,
Pas belle la purée :
Y'a des poils de son chien
Dedans ça y parait !

C'est sûr il n'a pas faim,
Pleure et se fait prier.
Il fait non de la main,
Se met à supplier.

Or c'est un petit rien,
Dans la brandade en fait,
Qui aux poils blancs du chien
Lui avait fait penser:

Juste des petits brins
De morue mélangée,
Mais en y goûtant bien
Nicolas a aimé.

"On est des êtres humains,
Nous les enfants tu sais",
Avait dit le gamin
D'un air désespéré.


Jocelyne


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Les courses....

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L'enfant qui me regarde
A le sourire en coin,
Et si mes yeux s'attardent,
Il se sauve plus loin.

Puis soudain apparaît,
Au détour d'une allée.
Sa maman le voit bien
Comme il joue le coquin.

Je lui offre un sourire
Qui provoque un délire,
Son numéro de charme
Me ravit, me désarme.

Il rit, il est joyeux,
Et là, nous sommes deux.
Puis les courses s'achèvent,
Nous faisons une trêve.

La caissière à fini,
Le cabas est rempli.
Un signe de la main ;
Adieu petit gamin ! ...


Jocelyne


*

Dira rien...

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L'enfant pourtant très sage
Voulait faire un câlin,
Toucher le doux pelage
De ses petites mains.

Il a ouvert la cage
Et le lapin est loin ;
Sur son petit visage
Les larmes coulent bien.

Les poings serrés il rage :
" Pampan il est vilain ! "
Alors dedans la cage
Et le sourire en coin,

L'enfant glisse l'image
D'un tout petit lapin.
Et comme il est d'usage,
Maman ne dira rien.


Jocelyne


*

Jardin d'antan .

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L'enfant a des tourments,
Il entend ses parents
Qui depuis quelques jours
Ne parlent que d'amour.

C'est sûr et c'est certain,
L'est question de jardin ;
Chacun a son carré,
Tous deux sont affairés.

Papa ce sont les choux
Qui l'occupent beaucoup,
Et il les a couverts,
Ça c'est passé hier.

Maman ne parle plus
Que d'un air entendu
De tout ce qu'il faut faire
Pour préparer la terre.

Elle soigne les rosiers
Qui bientôt vont donner
Tous plein de jolies fleurs
De toutes les couleurs.

L'enfant se sent inquiet
Car on lui a confié
Que c'est dans le jardin
Que naissent les bambins.

Les filles dans les roses
Sitôt que sont écloses,
Les garçons dans les choux.
Maintenant il sait tout.

Il confie à grand-mère
Ce qui le désespère :
De ne plus être aimé
Autant qu'il le voudrait.

Alors tout en riant,
Et d'un ton rassurant,
Son aïeule attendrie
Efface ses soucis.


Jocelyne


*

Les mots, si on...

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De l'incompréhension
Naissent des émotions
Qui bien souvent nous laissent
Au fond plein de tristesse.

Il n'est jamais trop tard
Pour changer un regard,
En donnant la couleur,
Celle qui vient du coeur,

Agrémenter l'image
D'un nouvel éclairage
Et par la perspective
Effacer l'invective.

Un brin de compassion,
Juste un peu d'attention
Puis de délicatesse
Serait pure sagesse.


Jocelyne


*

Généreuse un peu ...

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...


Elle donne, donne, donne ;
Prennent tout, en redemandent ;
Alors encore elle donne
Et le fait comme une offrande.

Elle sourit et fredonne,
S'accorde à tous leurs désirs
Et jamais n'oublie personne
Elle entend tous les soupirs ;

Cependant ne conçoit pas
Les injustes remontrances
Mais elle ne le montre pas
Et gardera sa souffrance
.

Elle donne, donne, donne,
Sans ménager ses effots
Et encore elle pardonne
Son coeur est un vrai trésor
.


Jocelyne


*

Salut voisin...!

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-Eh bonjour mon voisin !
Comment allez-vous bien ?

-Pas mal je suis malade,
Vous rentrez de balade ?

-J'ai promené mon chien
Comme tous les matins !

Sont belles vos salades
Ainsi en enfilades !

-Merci, c'est très gentil,
Prenez, c'est pour midi.

Allez salut voisin,
Peut être que demain
Ne serez plus malade,
Je vais cuire mes dorades .
..!

On se serre la main ?
Allez salut voisin ... !


Jocelyne


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L'était ...

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L'était un petit cœur tendre
Qui ne savait pas s'y prendre
Et tombait dans les filets
De tous ceux qui le voulaient.

Souriait et se donnait
A qui semblait en détresse,
Chantonnait et fredonnait
Mais jamais n'avait de cesse.

Il croyait que s'il aimait
Et faisait avec ardeur
Ce que tous les gens voulaient
Il donnerait du bonheur.

Petit cœur ne savait pas
Que le monde est ainsi fait :
Que l'on donne ou donne pas
Jamais il n'est satisfait

Petit cœur est toujours tendre,
Ne cherche pas à comprendre ;
Il regarde les filets
Et continue ses bienfaits...


Petit cœur est ainsi fait ... !


Jocelyne

*